dégénérescence maculaire liée à l age

La lutte contre les maladies nosocomiales est en net progrès », s'est félicitée hier, le ministre de la Santé qui présentait les données 2008 complétées d'indicateurs mesurant la qualité globale de la prise en charge à l'hôpital. Pour la première fois depuis quatre ans, dans le grand sud-ouest comme partout en France les établissements de santé bien notés sont majoritaires. Dans notre région, la quasi-totalité des hôpitaux et cliniques relève des catégories A, très bonne ou B, bonne. Très rares sont ceux qui, comme l'hôpital de Gaillac ou les centres hospitaliers de Castres, Lavaur et Lannemezan se classent en catégorie C, moyenne. Aucun n'est en dessous. L'Ariège ne totalise quasiment que des A et ces deux centres hospitaliers de plus de 300 lits se situent dans les meilleurs rangs de leur catégorie, 14 ème pour celui du Couserans et 48 ème pour le Chiva. Soucieuses de ne pas se retrouver lanterne rouge, la plupart des équipes soignantes se sont largement mobilisées. Les efforts ont payé pour le plus grand bien des malades. Plus ou moins graves, les infections nosocomiales sont celles que l'on contracte dans un établissement de santé. En France 3.500 personnes en meurent chaque année En 2008, seuls 38 établissements, contre 162 l'année précédente, ont été exclus du classement pour ne pas avoir fait de surveillance du site opératoire. C'est le cas des cliniques St Côme à Millau et St Louis-St Michel à Rodez. Les indicateurs montrent une amélioration moyenne de 15 points.

Infections du site opératoire, infections à staphylocoques dorés résistant à la méticilline, accidents exposant au sang, infections urinaires et pneumopathies en réanimation : « toutes ces incidences sont en diminution », a souligné Mme Bachelot. « Seules augmentent, en réanimation, les bactériémies et les colonisations de cathéter veineux central, sur lesquels nous aurons à faire porter un effort supplémentaire », a-t-elle ajouté. À compter de janvier 2010, les établissements de santé publics et privés devront « mettre à disposition du public », chaque année, les résultats des 10 indicateurs requis. Une pénalité financière est prévue pour les réfractaires.